Pompes à cavité progressive montée sur un camion
Cat:Pompes à vis unique
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Voir les détails La viscosité d’un fluide dicte directement la plage de performances requise par la pompe monovis. Les boues – généralement un mélange épais et hétérogène (par exemple, boues d’épuration, boues industrielles) – ont une viscosité élevée, allant de 1 000 cP (centipoises) à plus de 1 000 000 cP. Sa consistance épaisse comprend souvent des matières en suspension (par exemple, des particules, des fibres) et une mauvaise fluidité, ce qui signifie que la pompe doit générer une pression suffisante pour pousser le fluide à travers le pipeline. En revanche, les fluides fluides comme l'huile (par exemple, l'huile minérale, l'huile lubrifiante, le fioul) ont une faible viscosité, généralement comprise entre 1 cP et 100 cP. Ces fluides s'écoulent facilement, avec une résistance minimale, mais nécessitent que la pompe évite les fuites et maintienne des débits stables sans turbulences excessives. Ces différences marquées de viscosité signifient que la pompe à vis unique doit couvrir deux plages de viscosité distinctes et ne se chevauchant pas pour gérer efficacement les deux types de fluides.
Pour les boues, un pompe monovis a besoin d'une plage de viscosité adaptée à son épaisseur élevée et à sa teneur en solides, généralement de 500 cP à 1 500 000 cP. Cette large gamme explique les variations dans la composition des boues : par exemple, les boues d'épuration primaires (avec une teneur en eau plus élevée) peuvent avoir une viscosité de 1 000 à 10 000 cP, tandis que les boues déshydratées (avec une faible humidité) peuvent dépasser 100 000 cP. La conception de la pompe doit prendre en charge cette plage en générant une pression d’aspiration élevée pour vaincre la résistance des boues à l’écoulement et éviter le colmatage. Une considération clé est que la viscosité des boues augmente souvent avec les baisses de température (par exemple, dans les environnements industriels froids), de sorte que la plage de viscosité nominale de la pompe doit inclure un tampon pour de telles fluctuations. Par exemple, une pompe nominale jusqu'à 1 000 000 cP peut traiter des boues qui s'épaississent jusqu'à 800 000 cP dans des conditions froides sans caler. De plus, la plage doit tenir compte des matières en suspension (jusqu'à 30 % en volume dans certaines boues), car les solides peuvent indirectement augmenter la viscosité effective en empêchant le mouvement du fluide.
Les fluides fluides comme l'huile nécessitent un pompe monovis avec une plage de viscosité beaucoup plus faible, généralement de 0,5 cP à 200 cP. Cette plage correspond aux caractéristiques d'écoulement des huiles fluides courantes : l'huile minérale légère peut avoir une viscosité de 5 à 20 cP à température ambiante, tandis qu'une huile lubrifiante plus lourde peut atteindre 100 à 200 cP. Ici, la pompe ne se concentre pas sur la haute pression (comme pour les boues), mais sur la précision et la prévention des fuites. Une plage de viscosité trop large (par exemple, incluant des valeurs supérieures à 200 cP) peut entraîner des inefficacités. Par exemple, une pompe conçue pour une viscosité élevée peut créer une force de cisaillement excessive sur une huile fluide, provoquant une formation de mousse ou une dégradation. À l’inverse, une plage trop étroite (par exemple, seulement 1 à 50 cP) peut ne pas permettre de gérer des huiles légèrement plus épaisses (par exemple, une huile hydraulique de 80 cP) à des températures froides, où la viscosité augmente temporairement. La plage idéale doit également tenir compte des changements de viscosité induits par la température : par exemple, la viscosité de l'huile peut chuter de 50 % lorsqu'elle est chauffée de 20°C à 40°C, la pompe doit donc maintenir un débit stable sur cette plage dynamique.
La plage de viscosité requise façonne les éléments de conception critiques de la pompe monovis pour chaque type de fluide. Pour les boues (plage de viscosité élevée), la pompe a besoin d'un grand jeu rotor-stator (pour éviter le colmatage par des solides) et d'un système d'entraînement robuste (par exemple, un moteur à couple élevé) pour générer la force nécessaire pour déplacer un fluide épais. Le matériau du stator (par exemple, caoutchouc nitrile, polyuréthane) doit être résistant à l'usure pour résister aux particules de boue abrasives, tandis que le chemin d'écoulement de la pompe est conçu pour être large et lisse afin de minimiser les chutes de pression. Pour les huiles fines (plage de faible viscosité), la pompe nécessite un jeu rotor-stator serré (pour éviter les fuites internes, ce qui réduirait le débit) et une conception à faible cisaillement pour éviter d’endommager les propriétés chimiques de l’huile. Le matériau du stator peut être plus souple (par exemple, du caoutchouc EPDM) pour garantir une étanchéité parfaite, et les ports d'entrée/sortie de la pompe sont dimensionnés pour maintenir un flux laminaire. Les turbulences dans les huiles fines peuvent provoquer une cavitation (bulles d'air) qui endommage la pompe et réduit son efficacité. En bref, la plage de viscosité détermine si la pompe donne la priorité à la « puissance de poussée » (boues) ou à la « précision d'étanchéité » (huiles fines).
Pour vous assurer que la plage de viscosité d'une pompe monovis est adaptée aux boues, commencez par mesurer la viscosité réelle des boues à l'aide d'un viscosimètre – testez à la fois la température de fonctionnement et les températures extrêmes potentielles de froid/chaud (par exemple, hiver ou été dans des installations extérieures). La viscosité maximale nominale de la pompe doit être d'au moins 20 à 30 % supérieure à la viscosité mesurée la plus élevée des boues pour tenir compte d'un épaississement inattendu (par exemple dû à une augmentation de la teneur en solides). Ensuite, vérifiez les spécifications de « capacité de traitement des solides » de la pompe : même si la plage de viscosité correspond, une pompe qui ne peut traiter que 10 % de solides échouera avec des boues contenant 25 % de solides (ce qui augmente la viscosité effective). De plus, testez la pompe avec un échantillon de la boue réelle (pas seulement un standard de viscosité) pour observer la stabilité du débit : des signes tels qu'un débit pulsé ou une augmentation du bruit indiquent que la plage de viscosité est insuffisante. Par exemple, si des boues d’une viscosité de 50 000 cP provoquent le calage de la pompe, la viscosité maximale de la pompe (par exemple 30 000 cP) est trop faible et doit être améliorée.
Pour les huiles fluides, la vérification de la plage de viscosité de la pompe implique de tester la cohérence du débit et l’étanchéité. Tout d’abord, mesurez la viscosité de l’huile à la température de fonctionnement de la pompe (par exemple 40 °C pour l’huile moteur) et confirmez qu’elle se situe dans la plage de faible viscosité nominale de la pompe (par exemple 5 à 150 cP). Ensuite, faites fonctionner la pompe au débit prévu et vérifiez s'il y a des fuites à l'interface rotor-stator : même de petites fuites (par exemple, des gouttes d'huile par minute) indiquent que le jeu est trop grand pour la faible viscosité de l'huile, réduisant ainsi l'efficacité. Ensuite, surveillez la cavitation : si la pompe émet un bruit aigu ou si le débit fluctue, la plage de viscosité peut ne pas correspondre (par exemple, la pompe est conçue pour une viscosité plus élevée et crée une aspiration excessive, aspirant de l'air dans l'huile). Enfin, testez l'huile après le pompage pour détecter toute dégradation (par exemple, changements de couleur, viscosité) : une pompe avec une force de cisaillement trop élevée pour la viscosité de l'huile décomposera les molécules de l'huile, réduisant ainsi ses performances (par exemple, capacité lubrifiante).
La température est une variable critique qui modifie la viscosité du fluide, ce qui nécessite que la plage de la pompe monovis soit adaptable. Pour les boues, des températures plus basses augmentent la viscosité : par exemple, les boues ayant une viscosité de 10 000 cP à 25 °C peuvent s'épaissir jusqu'à 50 000 cP à 5 °C. Ainsi, la plage de viscosité de la pompe doit inclure la viscosité à froid des boues, sinon le système peut avoir besoin d’un préchauffeur pour maintenir les boues dans la plage nominale de la pompe. Pour les huiles fluides, des températures plus élevées diminuent la viscosité. Par exemple, une huile moteur ayant une viscosité de 80 cP à 20 °C peut chuter à 20 cP à 80 °C. Même si une viscosité plus faible améliore l'écoulement, elle augmente le risque de fuite ; la plage de viscosité de la pompe doit couvrir à la fois les valeurs de viscosité à froid (supérieure) et à chaud (inférieure) de l'huile pour maintenir l'intégrité du joint. Par exemple, une pompe conçue pour 5 à 150 cP peut gérer sans problème une huile moteur allant de 60 cP (démarrage à froid) à 15 cP (température de fonctionnement). Ignorer les effets de la température peut entraîner une défaillance de la pompe : par exemple, une pompe à boues évaluée à 100 000 cP peut caler par temps froid, tandis qu'une pompe à huile peut fuir excessivement lorsque l'huile est chaude et fluide.
Une plage de viscosité inadaptée entraîne des problèmes de performances et des dommages prématurés à la pompe pour les deux fluides. Pour les boues, une pompe avec une plage de viscosité trop basse (par exemple, 50 000 cP maximum pour des boues à 100 000 cP) subira une surcharge du moteur (car elle a du mal à déplacer un fluide épais), une usure du stator (due à une friction excessive) et un colmatage (des solides restent coincés dans l'espace rotor-stator). Dans les cas graves, le rotor peut se gripper, nécessitant des réparations coûteuses. Pour les huiles fines, une pompe avec une plage de viscosité trop élevée (par exemple, min 50 cP pour une huile à 10 cP) souffrira de fuites internes (l'huile glisse au-delà du joint rotor-stator), d'un débit réduit (moins d'huile atteint la sortie) et de cavitation (des bulles d'air se forment dans l'entrée basse pression). Au fil du temps, la cavitation érode les composants internes de la pompe (par exemple, le rotor, le stator), tandis que les fuites gaspillent le fluide et augmentent les coûts d'exploitation. Même une plage légèrement inadaptée (par exemple, une pompe pour une huile de 10 à 200 cP utilisée pour du fioul de 5 cP) réduira l'efficacité de 10 à 20 %, ce qui entraînera des pertes importantes au fil des mois de fonctionnement.